Les secondes, les minutes et les jours passent
Pourtant ma douleur est toujours présente
Malgré le temps qui coule rien ne s’efface
Je reste plongé dans cette ténébreuse tourmente
Je t’ai perdue il y maintenant de cela un an
Pourtant je ne puis contre moi cesser de t’aimer
Tout me rappelle à toi même le souffle du vent
Pourquoi se battre quand on ne peut avancer ?
Suis-je donc voué à t’aimer pour toute une vie ?
Quand toi tu reconstruis la tienne si loin de moi
Et que de la mienne il ne reste que des débris
De joyeux souvenirs jetés comme de simples gravats
Pourquoi ne puis-je remonter aux premières lueurs ?
Où je ne connaissais pas encore cette indicible peine
Qui si loin de toi étreint mon pauvre cœur
Mon amour pour toi coule jusque dans mes veines
Je crains alors de ne pas réussir à continuer ma route
Car en mon âme ton image restera à jamais gravée
Et tant qu’en moi subsistera le moindre doute
Sur ton retour dans un coin sombre je patienterai