Dans ma tête raisonnent les mots qui me blessent
Mon cœur se brise de ses termes qui ouvrent la brèche
Mes yeux ne peuvent pleurer que des larmes sèches
Mon corps se replie dans une supplique pour que ça cesse
Cacher mes oreilles ne suffit plus pour me calmer
Griffer ma peau pour déplacer cette souffrance
Tirer mes cheveux, il n'y a aucune délivrance
Faire taire ces voix, mais comment y arriver ?
Je me terre, je me cache, je me noie
Je me rempli d'autres mots, d'autres mets
Et je me vide aussitôt pleine de culpabilité.
Dans chacun de mes gestes, je les perçois.
Quand rien n'y fait, quand on a tout essayé
Quand la vie nous semble si grise et fade
Le noir arrive sans qu'on y prenne garde
Et nous couvre de son voile sombre et épais.